Où
Palexpo Genève
Quand
5 mars 2019
Me voilà de retour de mon 16ème salon de Genève et je dois dire que je suis assez mécontent du reportage qui va suivre...non pas que cette 89ème édition ne soit pas bonne, je dirai même qu'elle était plutôt bien compte tenu du contexte actuel, surtout après la déception de Paris l'automone dernier, mais elle fut très compliquée pour moi d'un point de vue personnel. Quelques jours avant de partir, je fais quelques essais photos (mon Canon 60D et mon objectif 17-55 2.8) et mon boitier me remonte très régulièrement des codes erreurs 01 (défauts de contact lentille/boitier). Test sur un autre boitier, idem, donc j'isole rapidement un souci sur l'objectif. Consultation de forum en tous genres, certains parlent de réparation onéreuse, d'autres de nettoyage des surfaces de contact avec un simple tissu....j'opte évidemment pour cette 2ème option. Quelques autres essais en travaillant sur les ouvertures et les temps de pauses pour voir que si la pause est rapide et l'ouverture assez grande, ça se passe plutôt bien (donc dans les conditions du salon, c'est très bien, quitte à pousser un peu les ISO plus qu'à l'habitude).
Réveil 3h du matin, avion 6h15 à Bruxelles, et me voilà à 8h dans les 1ères allées du salon...5 photos plus tard, les premiers messages d'erreurs apparaissent !!! Retrait de l'objectif, nettoyage, extinction/allumage du boitier...voilà en résumé ma journée d'hier, une vraie calamité !!! Résultats des courses, je suis allé à l'essentiel, peu de photos de détails, quelques vues globales, et certains modèles que je n'ai pas réussi à prendre comme je l'aurai voulu car trop sombres ou mal exposée...vous voyez le genre, quand on s'appelle "La voiture noire" et qu'on se veut un modèle ultra exclusif et excessivement cher, on mérite plus que 2 photos, or je n'ai pas réussi ?
Donc ne soyez pas surpris par le contenu de cette édition, il sera moins développé que d'habitude...cependant tout n'est pas entièrement de la faute de mon Canon non plus, il faut dire aussi que Genève suit la tendance des derniers salons, et lui aussi a commencé à subir l'hémorragie des constructeurs déserteurs. Aujourd'hui les constructeurs n'ont plus de scrupule à zapper un salon quand ils n'ont pas de nouveautés à présenter, et l'activité des concepts cars étant également de moins en moins répandu...on notera donc les absences de Opel et DS pour le groupe PSA, Tata Motors était présent mais pas ses marques anglaises Land Rover (malgré un nouvel Evoque imminent) et Jaguar (tout juste auréolé du Car of the Year 2019 pour le I-Pace), chez les "anglais", Mini également absent, Hyundai, Infinity chez les asiatiques, Volvo (même si présent par le biais de Polestar) et dans les poids lourds, l'absence de Ford a été certainement la plus remarquée compte tenu de la taille habituelle de son stand (récupéré par Honda pour l'occasion).
Trève de bavardages, rentrons dans le vif du sujet. Comme tout fan de Ferrari, l'événement de ce salon était bien évidemment la présentation de la remplacante de la 488 GTB, la F8 Tributo. Au programme, le V8 3.9L biturbo de la 488 Pista, affichant toujours 720 chevaux et une cure d'amaigrissement de 40 kgs par rapport à la 488 "de série". Côté style, le profil reste proche de la 488, l'avant plus agressif, l'arrière est sujet à plus de discussion. Les feux arrière rappellent ceux de la grande soeur 812, et Ferrari nous a encapsulté le moteur comme à son habitude sous une vitre, mais cette fois la vitre est en polycarbonate ajourée de 3 fentes imposantes, qui n'est pas sans rappeller une certaine F40...y a pire comme référence.