Où
Circuit de Charade
Quand
27 mai 2018
En mai et en juin je prévois d’assister à des événements auxquels je finis souvent par ne pas assister pour assister à d’autres, soit parce que je change d’avis soit parce que je ne suis pas accrédité. C’est exactement ce qu’il s’est passé pour ce weekend. Cela fait des années que je rêve d’aller au bord du lac de Côme pour le concours d’élégance de la villa d’Este mais ça attendra 2019, j’espère. Kévin s’y est rendu et je lui faisais totalement confiance pour nous rapporter de belles photos. En attendant je me retrouvais sans sortie. En cherchant un peu j’ai découvert l’existence d’une manche de l’historic tour, championnat FFSA, à Charade. Le plateau de base de l’événement ne m’attirait pas forcément mais la présence exceptionnelle de l’Historic Grand Prix Cars Association et surtout celle d’une Ferrari Dino m’ont motivé malgré le mauvais temps annoncé. Ça allait être également l’opportunité de découvrir le petit circuit de Charade que je suppose être superbe. L’aller n’est pas banal puisque j’embarque une passagère revenant de soirée me demandant de m’arrêter à de multiples reprises ce qui me fait craindre une arrivée tardive. Ce n’est pas le cas fort heureusement. Premier constat : c’est authentique. Après la sympathique route pour y accéder je découvre un lieu chargé d’histoire que les années ne semblent pas avoir réussi à défigurer. Pas de grands parkings pour accueillir le public, presque pas de tribunes et surtout quasiment pas de grillages ! Rapide tour dans les stands pour aller découvrir la Ferrari. J’ai des doutes quant à son authenticité mais si c’est bien celle à laquelle je pense son histoire est intéressante. Pilotée dans ses premières années par Phil HILL, Olivier GENDEBIEN et Dan GURNEY, elle aurait été offerte par Enzo à un Néo-Zélandais devenu un de ses amis durant la guerre qui courut avec dans son pays natal posant les bases du sport auto là-bas. Elle aurait pas la suite été recarrossée devenant une pâle copie de la GTO ‘64 avant de revenir en Europe. Elle est accompagnée de sublimes Maserati 250 mais je ne m’attarde pas et pars découvrir le 1er plateau. Celui est maigre (ce ne sera hélas pas le seul) avec seulement 7 engagés et les abandons n’aident pas. Il est majoritairement constitué de 911 avec toutefois la présence d’une 910. Suivent les protos et les 1300 qui ne m’intéressent pas plus que ça malgré quelques belles autos. Cela me permet toutefois de découvrir les points de vue intéressants pour profiter au mieux des GT les plus récentes de ce championnat. Un beau plateau sur le papier (911 GT2 Evo, Supra GT2, Hommell, Mantis, Venturi, Vertigo, …) mais de nombreuses absentes. Je regarde passer les youngtimers aux livrées inspirées pour certaines puis je rejoins la pitlane pour les Formule 3/Renault. Je constate avec surprise que Carlos TAVARES, président de PSA, est impliqué. Il n’est d’ailleurs pas la seule personne notable puisque Clive CHAPMAN, fils du célèbre Colin, est aussi présent.