Où
Circuit du Val de Vienne
Quand
2 au 4 juin 2017
7 ans déjà ! 7 ans que j’assiste tous les ans à Sport & collection sur le circuit du Val de Vienne et ce qui m’apparaissait encore comme une évidence l’année dernière n’était plus aussi clair pour moi à l’orée de ma 8ème édition. Pour faire court : 11 heures de route aller-retour au lieu de 5 précédemment, pluie annoncée le samedi et peu voire pas d’annonces. Autant vous dire que je n’étais pas bien emballé. Mais j’ai fini par craquer… Pour éviter les bouchons en sortie de Lyon je suis parti tardivement vendredi, après 21:00. Après un trajet loin d’avoir été de tout repos (pluie, nuit et brouillard font rarement bon ménage) je suis arrivé aux abord du circuit sur les coups de 6:00, et déjà quelques kilomètres avant mes doutes s’étaient dissipés. Mon sourire quand je suis entré dans cette magnifique région qu’est le Poitou en disait long et la joie ressentie lorsque j’ai traversé la Vienne ne pouvait pas me faire mentir. 7:30 billet en poche (on m’a dit que j’étais matinal) j’étais dans l’enceinte du circuit. Assurément le meilleur moment pour profiter des quelques autos restées la veille, ce que je n’ai d’ailleurs pas eu l’occasion de faire longtemps puisque quelques dizaines de minutes plus tard j’étais déjà correctement attaché dans une Lotus Exige, mon ami prêt à en découdre avec de plus gros calibres. Piste grasse et pilotes irresponsables (je ne vise pas spécialement les « pilotes » Jaguar) ont fait de cette session un beau challenge mais je crois qu’il n’a été laissé de chances à personne. On a failli terminer par un magnifique raté après un vibreur trop humide mais c’était top. Rien de tel pour démarrer correctement une journée ! Surtout qu’après ça n’a été que pluie toute la journée… Impossible dès lors de profiter correctement des diverses animations. Fort heureusement quelques courageux ont bravé les conditions pour offrir un beau spectacle au public (même les propriétaires de Ferrari alors qu’il est de notoriété commune que les Ferrari ne peuvent pas aller sous la pluie) et baptiser de nombreuses personnes, parce que oui le but de Sport & collection est depuis le début de récolter de l’argent à des fins médicales. L’autre nom de l’événement, 500 Ferrari contre le cancer, est plus parlant à ce sujet. Visiblement les aléas n’ont en rien entravé le bon déroulement de l’événement puisque selon Jean-Pierre DOURY, l’homme à l’origine, l’objectif de dépasser les 4 millions d’euros après plus d’une vingtaine d’éditions aurait été atteint et surtout l’affluence a été record le dimanche. Un bon point ! Il faut dire que l’événement a bien évolué pour permettre ceci avec l’introduction régulière de nouveautés : prestation de la patrouille de France, concours d’état, … Cela devient de moins en moins intéressant pour les passionnés exigeants dont je fais partie mais peu importe. Je ne peux pas remettre en cause les organisateurs puisque je suis conscient hélas du fait que les investisseurs remplacent petit à petit les collectionneurs. Les voitures les plus intéressantes sont souvent bien connues même si je note la présence cette année d’une magnifique 500 Mondial, une rare Ferrari avec un 4 cylindres, et d’une Daytona orange, très surprenante, ayant appartenu à Nicolas Cage. S’agissant des autres marques je retiens les belles Howmet TX (auto à turbine) et GT40, fraîchement restaurées. Voilà dans les grandes lignes pour cette 23ème édition de Sport & collection. Le dimanche a été relativement paisible et le retour épuisant mais je suis satisfait. Non pas grâce au plateau, vous l’aurez compris, mais bien parce que Sport & collection est chaque année pour moi l’occasion de prendre le temps de discuter avec les gens et de retrouver les amis. Toujours un réel bonheur et même si à l’heure actuelle je pense toujours à remettre en cause ma participation future je ne peux pas dire avoir passé un mauvais moment, bien au contraire.